Chaque lésion cérébrale est différente et nécessite un plan de traitement et un calendrier spécifiques. Il existe des mesures que vous pouvez prendre pour accroître votre mobilité au fil du temps.
Travailler avec des physiothérapeutes, des kinésiologues et des ergothérapeutes
La meilleure façon d’améliorer la mobilité est de travailler avec des experts. Les physiothérapeutes, les kinésiologues et les ergothérapeutes sont spécialisés dans l’amélioration de la motricité globale et de la motricité fine. En bénéficiant du soutien de professionnels et en suivant un plan de réadaptation adapté, vous pourrez faire des progrès.
Répéter les exercices et les activités
Nos muscles et notre corps apprennent les mouvements plus nous les répétons. Plus vous pratiquez un exercice, plus votre corps y répondra. Cependant, la pratique des exercices doit être étalée dans le temps. Il s’agit d’un processus long qui nécessite beaucoup de patience. En faire trop, trop tôt, peut causer plus de mal que de bien. En d’autres termes, vous ne verrez probablement pas les progrès aussi rapidement.
La meilleure façon d’obtenir des résultats est de suivre le programme établi par les thérapeutes et d’utiliser des exercices ou des activités qui imitent les actions que vous aimez et que vous faites dans votre vie de tous les jours. Des activités engageantes et intéressantes produiront un rétablissement plus spectaculaire et plus significatif, car vous serez plus enclin à répéter l’action avec succès.
Médicaments
Les médicaments peuvent être utilisés pour contrôler le tonus musculaire, les crises d’épilepsie, la gestion de la douleur (maux de tête, douleur centrale), les vertiges et les nausées. Les médicaments ne doivent être prescrits et pris que sur recommandation de votre médecin.
Utilisez des aides à la mobilité si nécessaire
Il se peut que vous ayez besoin d’aide pour vous déplacer après votre blessure, que ce soit à court ou à long terme. Il existe plusieurs aides à la mobilité et à l’environnement qui peuvent faciliter vos déplacements. Vous pouvez penser que vous êtes trop jeune pour utiliser des aides parce que vous avez l’habitude de voir les membres plus âgés de votre famille les utiliser. Mais elles peuvent vous aider à être indépendant et à poursuivre les activités que vous aimez.
Vous ne devez utiliser une aide à la mobilité que si elle est recommandée par un physiothérapeute ou un ergothérapeute. Le thérapeute s’assurera que l’aide vous convient et vous montrera comment l’utiliser correctement. L’utilisation d’une aide à la mobilité qui ne vous convient pas ou qui n’est pas utilisée correctement peut augmenter le risque de blessure.
Les cannes offrent un soutien si vous n’avez besoin que d’une petite aide pour vous déplacer. Elles sont conçues pour aider à l’équilibre et doivent être utilisées lorsque vous pouvez marcher seul.
Vous pouvez utiliser un déambulateur ou une marchette lorsque vous avez besoin de plus de stabilité. Un déambulateur a quatre jambes et les marchettes à roues sont comme des déambulateurs mais ont des roues. Ils sont tous deux plus robustes que les cannes et permettent de continuer à marcher, en développant la force et la stabilité au fil du temps. Dans certains cas, une personne peut avoir besoin d’utiliser un déambulateur ou une marchette à roues en permanence pour des raisons de sécurité.
Dans certains cas, une personne souffrant d’une lésion cérébrale peut ne pas être en mesure de marcher. Cette incapacité peut être temporaire ou permanente, en fonction de la cause. Certaines personnes peuvent marcher sur de courtes distances, mais ont besoin d’un fauteuil roulant pour parcourir de plus longues distances. Il existe plusieurs types de fauteuils roulants, allant des modèles manuels aux fauteuils motorisés plus perfectionnés. Les fauteuils roulants peuvent vous permettre de vous déplacer, mais cela signifie que votre environnement domestique devra être adapté et que vous/vos parents devrez peut-être envisager des moyens de transport accessibles (tels qu’un véhicule plus grand ou un élévateur de fauteuil roulant).
Pour certaines personnes, marcher sur un sol irrégulier (généralement à l’extérieur) peut représenter un défi, même si elles sont capables de marcher à l’intérieur sans problème. C’est là que les bâtons de marche peuvent s’avérer utiles. Également appelés bâtons urbains, ces bâtons de marche peuvent être utilisés pour augmenter l’activité et l’équilibre des personnes en réadaptation. Certains bâtons sont même dotés de “pieds” ou de “poignées” spéciaux qui peuvent être changés en fonction de l’environnement et de l’objectif de la marche. De nombreux modèles sont également pliables pour faciliter leur rangement. Si vous souhaitez essayer d’utiliser des bâtons de marche, consultez d’abord votre médecin pour savoir quelle option vous convient le mieux.
Lorsqu’une personne est confrontée à des problèmes de mobilité, sa posture et sa façon de marcher peuvent s’en trouver modifiées. Cela peut entraîner d’autres problèmes de santé, notamment des douleurs. Les médecins peuvent recommander des orthèses ou des chaussures spéciales qui soutiennent davantage le pied et la voûte plantaire afin de soulager la douleur, de corriger la position et la posture du squelette et d’améliorer l’équilibre [1].
Certaines personnes souffrant de lésions cérébrales ont le “pied tombant”. Ces personnes ont des difficultés à fléchir le pied lorsqu’elles balancent la jambe vers l’avant pendant la marche. Les orteils peuvent traîner sur le sol et augmenter le risque de trébucher. Une orthèse cheville-pied est un dispositif qui s’adapte autour de la cheville et permet d’éviter que les orteils ne traînent pendant la marche. Par ailleurs, un appareil de stimulation électrique fonctionnelle peut activer le muscle situé à l’avant du tibia pendant la phase d’élan de la marche pour fléchir le pied. Si vous pensez souffrir d’un pied tombant, vous devriez consulter votre médecin ou votre physiothérapeute pour savoir s’il est possible de vous procurer une orthèse cheville-pied ou un appareil de stimulation électrique fonctionnelle.
Les escaliers peuvent être difficiles à utiliser si vous avez des difficultés à marcher, à lever les jambes et à garder l’équilibre. Si votre maison comporte des escaliers et que vous ne pouvez pas vivre entièrement sur un seul étage, un monte-escalier est une solution sécuritaire. Il s’agit de fauteuils mécaniques qui montent et descendent sur un rail. Ils peuvent être installés dans votre maison pour rendre l’environnement plus accessible.
Si vous êtes en fauteuil roulant, vous devrez utiliser des rampes pour accéder à certains endroits, y compris à votre domicile. Il existe des entreprises qui effectuent ces modifications et qui pourront vous recommander des rampes appropriées.
Si vous utilisez un déambulateur ou un fauteuil roulant, vous aurez peut-être besoin de portes plus larges pour entrer et sortir. Il s’agit d’une rénovation supplémentaire que vous devrez peut-être effectuer.
Utiliser les toilettes avec des problèmes de mobilité peut être frustrant et dangereux. Plusieurs modifications peuvent être apportées pour faciliter les choses :
- Barres d’appui
- Toilettes surélevées
- Douches accessibles à pied ou en fauteuil roulant
- Sièges de douche
La salle de bains n’est qu’un des endroits qui peuvent nécessiter des modifications. Un ergothérapeute pourra vous aider à identifier les zones problématiques de votre domicile et à les adapter au mieux à vos besoins de mobilité.
Des aides à la rénovation sont disponibles si vous devez adapter votre cadre de vie. Toutefois, les fonds disponibles dépendent des programmes provinciaux et territoriaux.
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- Le contenu et les déclarations sont spectaculaires ou radicales et ne sont pas étayés par des organisations médicales et scientifiques réputées.
- L’utilisation de termes tels que “des recherches sont actuellement en cours” ou “des résultats de recherches préliminaires” indiquent qu’il n’y a pas de recherches en cours.
- Les résultats ou les recommandations d’un produit ou d’un traitement sont fondés sur une seule ou un petit nombre d’études de cas et n’ont pas fait l’objet d’un examen par des experts externes.
- L’utilisation de témoignages de célébrités ou d’anciens clients/patients qui sont anecdotiques et non fondés sur des preuves.
